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Chambre d'Agriculture Ouest CAMEROUN
30 mars 2009

ELEVAGE

LES GRANDS DEFIS DU SOUS-SECTEUR DE L’ELEVAGE, DES PECHES ET DES INDUSTRIES ANIMALES

Ces défis vont de la sécurité alimentaire à la gestion durable des ressources naturelles en passant par la compétitivité des produits de l’élevage et la réduction de la pauvreté.

CRENEAUX PORTEURS

- L’élevage bovin : maillon essentiel de la sécurité alimentaire

- Les petits ruminants : épargne des populations des terroirs pauvres

- Aviculture et porciculture : source de revenus des plus démunis en milieu rural et périurbain. L’élevage des porcs, prospère dans les années 80 dans les provinces de l’Ouest, du Littoral, et du Centre a connu un fort ralentissement dans son développement pour cause de peste porcine africaine. Aujourd’hui les petites exploitations généralement familiales facilement contrôlables sont prédominantes et présentent moins de risques pour l’investisseur.

- L’élevage de volailles : la production avicole au Cameroun reste dominée par le secteur traditionnel qui représente plus de 70% de la production répartie sur toute l'étendue du territoire national, alors que l'élevage industriel est concentrée  dans les zones périurbaines de Douala, Yaoundé et Bafoussam.

- L’élevage des autres espèces : équine, élevage non conventionnels et apiculture. Les espèces animales non conventionnelles (cobayes, aulacodes, crocodiles, grenouilles géantes, rats de Gambie…) ne sont pas encore l’objet d’une production intensive. Quelques élevages existent çà et là mais la méconnaissance des producteurs et des données techniques sur les différentes espèces constituent pour le moment des obstacles majeurs.

- L’apiculture quant à elle est restée au niveau de la cueillette malgré l’engouement manifeste des populations à l’activité dans certaines provinces notamment les provinces de l’Adamaoua, de l’Ouest, du Nord-ouest et de l’Est. La demande de miel est de plus en plus en plus grande(consommation humaine , confiseries, médecine

- Les productions halieutiques : un grand potentiel de développement particulièrement en aquaculture. Depuis quelques années, la production annuelle stagne autour d’un peu plus de 125000 t de poissons. Cette production ne permet pas de satisfaire les besoins nationaux croissants évalués à 200 000 tonnes. Pour combler ce déficit, le Cameroun a recours aux importations (60 000 t) d’une valeur de 15,6 milliards de FCFA.

- L’aquaculture
La pisciculture est pratiquée au Cameroun depuis plus de cinquante ans. Malgré des dizaines de projets sectoriels, les retombées ont été loin d’avoir un impact significatif et pérenne. Les successions  d’expériences en la matière se caractérisent des démarrages et des abandons qui laissent la production actuelle à un niveau dérisoire par rapport à la demande potentielle du marché. Parmi les appuis on peut noter les actions menées dans le cadre du PNVRA (Programme National de Vulgarisation et de Recherches Agricoles).

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